Le Nissan Qashqai est partout sur nos routes et séduit par son côté polyvalent, son allure de SUV urbain, et une offre moteur variée. Pourtant, tous les modèles de Qashqai ne se valent pas lorsque l’on parle de fiabilité. Si votre objectif est d’éviter les galères mécaniques — et les factures qui font mal — il est crucial d’identifier les années et versions à risque. Avant de faire un chèque ou de signer le bon de commande, mieux vaut savoir où sont les pièges, en comparant ce modèle à des rivaux comme le Renault Kadjar, le Peugeot 3008, ou encore le Citroën C5 Aircross. Voici le guide indispensable pour distinguer les Qashqai à privilégier… et ceux qu’il vaut mieux laisser sur le bord de la route.
Nissan Qashqai : les modèles à éviter selon les années et motorisations
Derrière le succès du Qashqai, certaines versions traînent une réputation qui fait grincer des dents. Plusieurs moteurs et périodes de production sont particulièrement à surveiller si l’on recherche un SUV compact fiable pour un usage quotidien.
- Qashqai 1 (2007-2009) avec 1.5 dCi : turbo fragile, injecteurs défaillants, pannes électroniques fréquentes. Acheter un diesel 1.5 dCi de cette période, c’est souvent risquer des frais supérieurs à la moyenne.
- Qashqai 1 (2007-2013) équipé 2.0 dCi : problèmes de filtre à particules, défaillances du volant bi-masse et de la chaîne de distribution. Les réparations peuvent vite chiffrer, dépassant parfois le prix du véhicule sur le marché de l’occasion.
- Qashqai 2 (2014-2016) 1.2 DIG-T essence : moteur sujet à la surconsommation d’huile, casses moteur précoces, et suspensions qui s’usent avant même le passage des 60 000 km.
- Boîte CVT Xtronic (jusqu’en 2016) : expérience de conduite agréable, mais les retours sont sans appel sur l’endurance de cette boîte, très coûteuse à remplacer.
- Qashqai e-Power (depuis 2021) : aussi innovant soit-il, ce système hybride série reste récent. Quelques retours sur des bugs logiciels et problèmes de batterie laissent planer des doutes sur la longévité de ces versions, à comparer avec des concurrents tels que le Toyota RAV4 ou le Hyundai Tucson.

Comparaison avec les concurrents du segment SUV en 2025
Chacun des modèles ci-dessus a fait couler beaucoup d’encre sur les forums spécialisés et dans les discussions avec des pros du secteur. Sur la même période, certaines alternatives se montrent plus sereines du côté des propriétaires :
- Le Ford Kuga offre, sur de nombreuses générations, une robustesse souvent supérieure côté boîte et électronique.
- Le Dacia Duster, pour sa part, reste minimaliste, mais affiche une simplicité technique qui évite nombre de pannes coûteuses.
- Le Peugeot 5008 et le Volkswagen Tiguan (notamment en essence) limitent les soucis sur les derniers millésimes.
Astuces et vérifications pour l’achat d’un Nissan Qashqai d’occasion
Une bonne décision passe par une préparation méticuleuse. Les retours d’expérience prouvent qu’anticiper les problèmes techniques, c’est se donner toutes les chances d’acheter le bon Qashqai. Voici l’essentiel à garder en tête avant de craquer pour un modèle d’occasion.
- Exigez le carnet d’entretien complet : sans facture, sans preuve d’entretien régulier (notamment vidange du turbo sur les diesels), passez votre chemin.
- Vérifiez la boîte automatique en conduite réelle, prêtant attention à tout à-coup, vibration ou souci d’accélération, qu’il s’agisse d’une CVT ou une boîte classique.
- Testez toute l’électronique embarquée : GPS, radars, caméras 360°, systèmes d’aide à la conduite. Les bugs d’infodivertissement, courants sur les Qashqai II et III, peuvent vite devenir agaçants.
- Distinguez les modèles à privilégier : Les Qashqai produits à partir de 2017, surtout en version 1.3 DIG-T ou diesel 1.6 dCi, affichent une bien meilleure cotation fiabilité. Sur ce point, les utilisateurs sont nombreux à préférer la philosophie technique du Mazda CX-5 ou à opter pour une Kia Sportage, réputée pour son rapport prix/équipement.
- Comparez le coût d’usage : Regardez du côté des retours d’entretien sur le Jeep Compass ou le Citroën C5 Aircross, qui peuvent offrir une alternative par leur maintenance plus accessible ou leur robustesse éprouvée.
Les méthodes d’analyse ne manquent pas, et il existe aujourd’hui quantité de ressources et d’études détaillées pour croiser les avis. Par exemple, dans les catégories citadines, des articles comme ce guide sur la Peugeot 207 ou celui sur la 208 montrent à quel point il est important de vérifier chaque info avant achat.
Ce qu’il faut surveiller sur l’entretien et l’électronique
Parmi les erreurs classiques, beaucoup de propriétaires négligent les signes avant-coureurs : allumage intempestif de témoins, ralentissements anormaux, pannes électriques répétées. Sur les Qashqai, ces alertes concernent surtout les modèles 2014-2017 ; il faut donc rester vigilant dès la première prise en main.
- Testez chaque fermeture centralisée et bouton de portière.
- Observez toute trace de fuite d’huile au sol, ou anomalie de bruit moteur au ralenti.
- Utilisez un lecteur OBD pour scanner d’éventuels codes défaut cachés.
Enfin, discutez avec des propriétaires récents, via des forums ou dans des clubs auto. Parfois, un simple détail issu d’une discussion peut vous éviter une décennie de galères, comme cela a été le cas pour certains acquéreurs de Hyundai Tucson lors de leur choix entre diverses motorisations essence ou hybride.
Quels moteurs éviter absolument sur Nissan Qashqai ?
Les versions 1.5 dCi (2007-2013), 2.0 dCi, ainsi que les 1.2 DIG-T (2014-2016) sont connus pour leurs problèmes coûteux : turbo, distribution, surconsommation d’huile. Ces moteurs affichent parmi les taux de retour atelier les plus élevés du marché Qashqai.
La boîte automatique CVT est-elle fiable sur Qashqai ?
La boîte CVT ancienne génération (avant 2017) a montré de nombreuses pannes précoces et un entretien coûteux. Pour une expérience plus sereine, privilégiez les boîtes manuelles ou les CVT optimisées sur les modèles post-2017.
Comment bien choisir un Qashqai d’occasion ?
Préférez un modèle avec historique d’entretien complet, rapprochez-vous des versions essence 1.3 DIG-T ou diesel 1.6 dCi à partir de 2017, et faites tester le véhicule par un professionnel indépendant. Examinez également l’état des aides électroniques et de la boîte de vitesses.
Quelles alternatives au Nissan Qashqai pour un SUV fiable ?
Le Renault Kadjar, le Peugeot 3008, le Ford Kuga, ainsi que le Mazda CX-5 ou le Toyota RAV4 offrent des taux de satisfaction élevés en termes de fiabilité et de coûts d’entretien.
Quels points faibles généraux pour le Qashqai ?
On note principalement des soucis électroniques, pannes moteur (turbo, chaîne, injecteurs), et une sensibilité des boîtes automatiques. La corrosion, les suspensions bruyantes, et les batteries faiblardes sur les hybrides récents sont aussi à surveiller.



