Le Ford Kuga s’est taillé une belle réputation sur le marché des SUV compacts : look de baroudeur, équipement complet, large palette de moteurs. Pourtant, la fiabilité de certains modèles fait tiquer de nombreux conducteurs. Entre moteurs fragiles et électroniques capricieuses, il vaut mieux savoir à quoi s’attendre avant de jeter son dévolu sur ce véhicule. Passons en revue les modèles à éviter, les soucis connus, et les alternatives intéressantes pour acheter l’esprit tranquille.
Fiabilité Ford Kuga : modèles à éviter absolument et problèmes notoires
Le Kuga a débarqué sur le marché avec de sérieux arguments, mais toutes ses versions n’inspirent pas la même confiance sur le long terme. Voici les principales générations et configurations qui posent souvent problème :

- Ford Kuga 2.5 PHEV (2020-2021) : Beaucoup ont subi des rappels pour un risque d’incendie lié à la batterie. Plusieurs cas avérés pendant une recharge à domicile.
- EcoBoost 1.5L (2016-2018) : Culasses fissurées et surchauffe parfois dès 60 000 km. Un défaut connu qui peut coûter cher en réparations.
- 2.0 TDCi (avant 2016) : Ce diesel est pointé du doigt pour ses turbos sensibles et sa consommation excessive d’huile. Jusqu’en 2015, les pannes sérieuses ne sont pas rares.
- Boîte PowerShift (2013-2019) : Les versions équipées de cette boîte auto subissent des à-coups, passages de vitesses hésitants, et des pannes entraînant des factures dépassant les 6 000 euros.
Ces faiblesses ne se limitent pas à quelques cas isolés : forums spécialisés et bilans annuels confirment leur récurrence. Par exemple, certains propriétaires témoignent d’une facture vertigineuse en cas de casse de boîte PowerShift, tandis que d’autres rapportent des pannes de turbo précoces sur le 2.0 TDCi. Côté technologie, le système de clé mains-libres ou le faisceau électrique ajoutent souvent leur grain de sable, avec des pannes intermittentes ou persistantes. Cela fait partie du quotidien de nombreux conducteurs, que l’on conduit en ville ou sur de longues distances.
Autres signes de fiabilité à surveiller
Même en dehors des gros défauts motorisation, certaines pièces montrent une usure accélérée :
- Boîte de transfert sur les Kuga 2 (2013-2015) : Peut fuir avant même 50 000 km.
- Capteurs FAP (filtre à particules) : Voyant moteur allumé pour un rien.
- Moteur d’essuie-glace : Quelques séries peu fiables.
- Volant moteur (diesel PSA) : Défaut surtout avant restylage, parfois à l’origine d’un embrayage usé prématurément.
L’achat d’un Ford Kuga d’occasion exige donc d’être attentif à ces détails, au même titre que pour des modèles concurrents comme le Dacia Duster ou la Peugeot 207, qui traînent eux aussi leur lot de critiques au fil des années.
Bien choisir son Ford Kuga : conseils d’achat et modèles plus sûrs
Au fil des années, certaines motorisations et finitions du Kuga se révèlent nettement plus rassurantes à l’usage. Un bon choix d’occasion suppose une préparation rigoureuse et, sur le marché 2025, la vigilance reste votre meilleure alliée.
- Demandez l’historique d’entretien : Sans carnet à jour ni factures, mieux vaut passer votre chemin.
- Contrôlez les rappels : Utilisez le VIN pour vérifier chaque intervention technique, surtout sur les versions hybrides.
- Faites inspecter la mécanique par un professionnel indépendant, surtout avant une transaction entre particuliers.
- Testez-le sur différents parcours : Ville, départementale, autoroute : chaque terrain révèle des soucis cachés.
- Optez pour des modèles restylés post-2020 : Par exemple, le Kuga Hybrid FHEV (essence/hybride non rechargeable) se montre solide, avec un entretien maîtrisé.
- Finitions ST-Line X, Vignale ou versions E85 bien suivies : Ces modèles tendent à remonter la cote de fiabilité, à condition d’un bon suivi.
Dans cette même gamme de SUV compacts, le choix est large avec des modèles réputés et quelques faiblesses à connaître : le Citroën C5 Aircross propose un certain confort, tandis que les Renault Kadjar, Peugeot 3008, Nissan Qashqai ou Volkswagen Tiguan confrontent le Kuga sur le terrain de la fiabilité et de la longévité. Les alternatives comme l’Opel Grandland, le Hyundai Tucson, le Kia Sportage, le Seat Ateca ou le Mitsubishi Outlander s’inscrivent aussi comme des options à comparer sérieusement pour éviter les mêmes désillusions.
Ce que réserve le marché d’occasion pour le Kuga
Pour trouver un Ford Kuga d’occasion sous la barre des 15 000 euros, particulièrement en version diesel, ciblez les 2.0 TDCi 150 en finition Titanium post-restylage. Ces modèles offrent un bon compromis entre budget, équipement et fiabilité relative, se plaçant face à un Toyota Yaris Cross récent ou un Peugeot 5008 plus spacieux. Méfiez-vous des boîtes PowerShift sur ces tranches de prix, et privilégiez les états d’entretien impeccables, gage d’une tranquillité durable.
Quels Ford Kuga faut-il éviter en priorité ?
Évitez les Kuga 2.5 PHEV de 2020-2021 (risque d’incendie), les EcoBoost 1.5L de 2016-2018 (fissures de culasse), les anciens diesels 2.0 TDCi (avant 2016) à cause de la fragilité des turbos, et toutes les versions à boîte PowerShift fabriquées entre 2013 et 2019 qui souffrent de multiples défauts mécaniques et électroniques.
Le Ford Kuga hybride est-il plus fiable ?
Oui, le Kuga Hybrid FHEV, lancé après 2020, possède à ce jour un moteur plus robuste et une électronique mieux maîtrisée, du moment que l’entretien est rigoureux. Il reste l’une des versions les plus recommandées en occasion.
Quels points vérifier avant d’acheter un Kuga d’occasion ?
Contrôlez l’historique d’entretien, l’état de la batterie hybride si concerné, les interventions de rappel effectuées avec le VIN, et faites impérativement inspecter la mécaniques par un indépendant. Testez-le en conditions réelles pour détecter d’éventuels soucis d’embrayage, de turbo ou d’électronique.
Comment le Ford Kuga se compare-t-il à ses concurrents directs ?
Sur la fiabilité pure, le Ford Kuga se situe dans la moyenne, mais reste en retrait face à des rivaux comme le Peugeot 3008, le Renault Kadjar et surtout le Toyota RAV4. Les modèles coréens (Hyundai Tucson, Kia Sportage) et Nissan Qashqai offrent une constance appréciable, tandis que le Volkswagen Tiguan et le Citroën C5 Aircross visent un public plus large avec quelques faiblesses propres.
Un Kuga bien entretenu peut-il dépasser les 200 000 km ?
Oui, à condition de respecter scrupuleusement les intervalles de révision (tous les 15 000 km environ), de changer les pièces sensibles en temps voulu (distribution, turbo, batterie hybride) et de choisir un modèle post-restylage. Ces précautions permettent d’atteindre une grande longévité, comme c’est le cas sur d’autres SUV robustes.



